Audit Processus Métier
Pourquoi un audit processus métier ?
Les processus sont désormais pour la plupart très fortement dépendants des outils informatiques. Dans le meilleur des cas, ils s’appuient sur un système informatique répondant à leurs besoins. Souvent, ils s’appuient au fil de leur déroulement sur des outils disparates, conçus dans une logique d’organisation et leur imposant des ruptures de charges. Ainsi, la performance d’un processus est intimement liée à l’alignement et à la qualité des systèmes informatiques. Dans une organisation pratiquant le pilotage par les processus (niveau de maturité encore peu répandu dans l’administration), les projets informatiques devraient être pensés nativement dans une logique de processus.
L’audit d’un processus doit donc inclure un audit des outils informatiques sur lesquels il s’appuie. Cet audit doit inclure l’examen des données et informations manipulées au cours du déroulement du processus, y compris celles provenant d’autres processus, des applications qui servent ou automatisent tout ou partie des tâches ou procédures qui le composent, et des infrastructures informatiques de traitement et communication qu’il utilise.
L’auditeur devra donc, à l’occasion de l’audit d’un processus :
– étudier à travers les documents décrivant le processus et rendant compte de son fonctionnement, les données et informations manipulées, et les applications et les infrastructures
utilisées. À défaut, il devra lui-même décrire le processus avant d’identifier ces éléments;
– vérifier que les instances de gouvernance qui pilotent ce processus sont également compétentes pour orienter les SI y concourant;
– vérifier l’alignement stratégique des outils informatiques et des processus qu’ils servent. Cette approche devra être étendue aux projets applicatifs;
– vérifier que la sécurité physique et logique de ces données, informations, applications et infrastructures est en cohérence avec l’analyse des risques de ce processus. Il devra au préalable vérifier la pertinence de cette analyse des risques, voire procéder à sa propre analyse des risques;
– étudier le dispositif de contrôle interne destiné à maîtriser ce processus, vérifier s’il existe qu’il est pertinent, et s’assurer que les outils informatiques y contribuent de manière efficace et efficiente;
– vérifier que les infrastructures (particulièrement réseaux et serveurs) et les dispositifs d’assistance aux usagers de ces systèmes sont suffisants pour répondre aux besoins du processus
Quel audit processus métier ?
L’auditeur devra rencontrer:
– la direction générale pour évaluer dans quelle mesure l’organisation pilote ses processus, voire pratique le pilotage par les processus, mesurer son degré de sensibilisation au fait informatique et vérifier que l’organisation qu’elle a mise en place pour piloter ses SI est en cohérence avec celle mise en place pour piloter les processus;
– la ou les directions concernées par le processus audité, pour évaluer le degré de maturité de leur approche du processus, et étudier l’organisation qu’elles ont mise en place en vue de définir et exprimer des besoins en matière informatique qui soient bien alignés avec leurs processus;
– s’ils existent, le pilote du processus audité et la direction chargée du pilotage des processus ou du pilotage par les processus, pour évaluer leur degré de sensibilisation au fait informatique et la qualité de leurs relations avec la direction chargée des SI;
– la direction chargée des SI, pour évaluer la pertinence et les conséquences de son positionnement dans l’organisation et dans les processus de gouvernance vis-à-vis du processus audité.
Il devra se procurer:
– la cartographie des processus de l’organisation;
– la description du processus audité, incluant l’inventaire des données et informations manipulées et des applications et infrastructures utilisées;
– les tableaux de bord rendant compte de son déroulement et de sa performance;
– la cartographie des données, informations et applications informatiques de l’organisation;
– les politiques SI et de sécurité SI de l’organisation, et, le cas échéant, leur déclinaison à l’égard du processus audité;
– la (ou les) charte(s) de l’utilisateur des SI à laquelle sont soumis les acteurs du processus;
– le cas échéant, les comptes-rendus des comités ou groupes de travail consacrés pour tout ou partie au processus audité, notamment lorsqu’ils abordent le patrimoine informationnel qu’il manipule et les outils informatiques qui le servent;
– la liste des projets applicatifs en cours, principalement ceux qui ont un impact sur le processus s’ils sont identifiés selon cette clé.
Au final, l’auditeur devra porter une appréciation sur l’adaptation (efficacité, efficience, sécurité, résilience) de l’informatique aux besoins du processus audité et sur sa contribution au dispositif de contrôle interne. Il pourra le cas échéant se prononcer sur la pertinence des projets informatiques en cours, voire recommander des évolutions du système informatique.
Voir aussi : Audit Flash Opportunité Big Data
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